Dans ce parcours de visite de Bastille, vous vivez des expériences avec Adam Steiner et Wayne Byars

Après avoir fréquenté différentes écoles d’art à New York, Phœnix (Arizona) et San Diego (Californie), d’où il est diplômé d’une Maîtrise en Beaux-Arts, Adam Steiner s’installe à Paris pour y parfaire ses connaissances et s’inscrit à l’école des Beaux-Arts. C’est là qu’il découvre la beauté inhérente aux structures industrielles, la linéarité fonctionnelle des pylônes électriques avec leurs croisillons d’acier, l’austère utilité des ponts en métal riveté… Il explore passionnément ces motifs structurels et, se les appropriant, les intègre tout naturellement à son travail en les mettant au service du design et de la fabrication de mobilier. 

Que ce soit ses tours halogènes, ses tables rivetées, ses chaises ou ses sculptures éclairées, les créations d’Adam Steiner s’inscrivent en réaction aux limites du cadre de l’objet et conjuguent étroitement rigueur et liberté expérimentale – une approche qu’Adam Steiner a affiné durant la période décisive de ses années formatrices en Californie. Inversement il est essentiel pour lui que les œuvres ne soient pas sur travaillées ; elles doivent être authentiquement fonctionnelles, avec un renforcement visuel de leur austérité sous-jacente. Qu’elle fasse partie de sa collection actuelle ou exécutée sur mesure pour répondre aux désirs de ses clients, chaque création est réalisée à la main par Adam Steiner dans son atelier parisien.
Outre sa création de mobilier, Adam Steiner explore en parallèle plusieurs autres univers. Ses dessins et ses sculptures embrassent la diversité de la biologie cellulaire. L’angle visuel diamétralement opposé que lui apporte ce travail lui permet d’expérimenter des modes structurels extrêmement différents. Ses cinq sculptures monumentales commandées pour le jardin de sculpture de l’Université Pierre et Marie Curie – Paris VI et Paris VII – témoignent entre autres de ce mélange de force et de grâce, exemplaire de son langage visuel. On retrouve également d’autres pièces permanentes d’extérieur dans les parcs de sculptures d’Hecho, au nord de Zaragoza en Espagne et à proximité de Prague, en République Tchèque.
Adam Steiner a aussi eu un rôle de scénographe, en collaborant avec différents musées et galeries d’art. Ses créations ont inspiré l’exposition Modigliani «L’ange au visage grave » au musée du Luxembourg à Paris en 2002. 
De plus, il a collaboré étroitement durant de longues années avec le précédent directeur du musée du Luxembourg, Sylvestre Verger, pour lequel il a par ailleurs conçu la scénographie et les supports de l’exposition itinérante Artistes pour la Liberté sur la chute du Mur de Berlin en 1991. Cette exposition comprend une collection singulière de plus de 45 fragments de près de 200 kg chacun de l’ancien Mur de Berlin qui ont servi de supports à la créativité d’artistes internationaux de renom parmi lesquels Arman, Sol Lewitt, Daniel Buren ou Takis … Adam Steiner a également conçu une œuvre ‘La Boîte de Pandore’ qui s’est rajoutée à la collection en 2005. En 2009, pour la commémoration du 20e anniversaire de la chute du Mur, cette exposition a voyagé de Paris, au Palais Royal, à Berlin au Deutsches Historisches Museum jusqu’à Moscou au Winzavod.

Wayne Byars est venu de New York il y a 28 ans. Dans son cours à Paris, on peut voir des danseurs des grandes compagnies de ballet du monde, et aussi ceux qui travaillent avec des chorégraphes comme Pina Bauch, Mats Eck, Jiri Kilian ou bien des danseurs de l’Opéra de Paris.

 La méthode d’enseignement du ballet  de Wayne Byars est très personnelle.

C’est un système cohérent que Wayne a mis en place pour aider les danseurs  à reconnaître leurs mauvaises habitudes et à les corriger : une méthode basée sur la science cinétique, les principes de base du mouvement, le yoga, les pilates et l'esprit de centrage du corps et surtout la Technique Alexander appliquée à la danse classique.

Après avoir découvert la Technique Alexander par un de ses anciens étudiants, Luigia Riva, il a utilisé ses principes dans son enseignement  de la technique du ballet.

 Les résultats l'ont convaincu de la nécessité d'utiliser cette technique dans le cadre de la formation de base.

Les professeurs de ballet ont essayé d'obtenir de leurs élèves plus d’amplitude et de conscience du corps depuis toujours. Pour Wayne Byars, la technique Alexander  est une aide précieuse.

 Après avoir terminé ses études avec mention très bien au prestigieux département de danse de l'Université Butler. Wayne Byars a quitté les États-Unis et est arrivé en France en tant que jeune danseur où il a été exposé au style français, et à celui de l'école Vaganova.

Il a dansé comme soliste avec le "Groupe Chorégraphique de Paris» et «Compagnie Serge Keuten», entre autres. En prenant les meilleurs éléments de chacun de ces styles filtrés à travers sa sensibilité américaine, il a développé un point de vue personnel de ballet. Chacune de ses classes est rempli de mouvement fluide, des changements de direction rapides, sans oublier de mettre l'accent sur la précison académique.

 Les Danseurs qui étudient régulièrement avec M. Byars acquièrent une plus grande mobilité, une plus grande maîtrise de l'équilibre, une énergie accrue et une amplitude de mouvement.

 Wayne dit que sa plus grande satisfaction vient des nombreux danseurs qui disent qu'il les a aidés à se réconcilier avec le ballet.

En 2006 Wayne a eu l'honneur d'être reconnu comme l'un des plus grands instructeurs de ballet de la France par la France "Centre National de Danse" où il a été invité à présenter une classe de maître public intitulé «Les Grandes Leçons» aux professionnels de la danse et des médias internationaux.

 M. Byars enseigne actuellement  à Paris et souvent comme invité en Europe, et aux Etats-Unis